MARC SWAY BIOGRAPHIE
Single « Losing » Sortie numérique 26 février 2010
Album « Tuesday Songs » Date de sortie: 12 mars 2010
Après avoir donné plus de 120 concerts depuis son dernier opus « One Way » (août
08), Marc Sway reprend le chemin des bacs avec un troisième album, « Tuesday
Songs », qui n’a rien à envier à son précédent disque à succès (classé dans le Top
10 des charts suisses) et ses tubes « Hemmigslos liebe » et « Severina »…
Nous sommes au printemps 2009. Tous les mardis, Marc Sway voit son complice et
guitariste Jeremy Baer pour écrire une chanson avec lui. Un rituel hebdomadaire qui
aboutit à l’enregistrement de « Tuesday Songs ». Dans ce nouvel album, qui paraît le
12 mars, Marc Sway se montre plus vrai et plus authentique, mais aussi plus intuitif
que jamais. « Nous nous sommes laissés guider par notre instinct, notre intuition et
ce qui nous venait des tripes pendant toute la genèse de l’album » confie Sway. Par
exemple lorsque le batteur Simon Kistler est venu avec les deux chansons
« Losing » et « I lost my mind » alors que la trackliste était déjà terminée. Et lorsque
Severina, sa femme, chante les choeurs de « Losing », après avoir écouté la
maquette de ce titre qui lui trotte dans la tête des jours entiers, Marc change
complètement l’ordre des chansons de son album. Il doit se rendre à l’évidence : «
Losing » n’est pas simplement son 12ème « Tuesday Song » mais le 1er single de son
troisième album.
Une chanson représentative d’un album nourri de beaucoup d’émotions, ayant un
potentiel scénique évident et se caractérisant par une incroyable authenticité. C’est
par un éclat de rire franc, venant du coeur, que débute « I lost my mind ». « Crazy »
donne le ton de l’album avec son style soul, tellurique et anguleux, tandis qu’avec
« Keep your head High » Sway révèle sa personnalité pop classique et classieuse.
Après l’envolée jazz groovy de « Go-getter », le Suisse aux racines brésiliennes et à
l’énergie intarissable, nous fait don d’une chanson en portugais ; une première.
« Bota água no feijào » nous enveloppe de son voile de simplicité et de poésie, une
chanson sobre et entêtante contrastée par l’opulence de « Someone like you »,
suivie de l’onirique « Close your eyes ». La charge émotionnelle va en s’amplifiant
sur « Losing », incontestablement la pièce maîtresse de l’album, même si l’ambiance
change du tout au tout une fois arrivé au pont. Effet chair de poule garanti! Avec
« Feel so good », Marc Sway fait le bonheur de tous ceux qui apprécient la quiétude
se dégageant de son style mais avec une touche funk rock rafraîchissante. « You
never give up on me » nous plonge à nouveau dans les limbes de l’amour – du vrai
grand amour – magnifié par le jeu de l’harmoniciste genevois de renommée
mondiale Gregoire Maret (entre autre Herbie Hancock). « Keep smiling » résume
l’ambiance de la chanson par son seul titre avant que l’artiste ne prenne congé, enfin
presque, de ses auditeurs avec « Quero ser amado », dernier morceau de ses
« Tuesday Songs »... On se laisse griser par le jeu de Marc Sway et de son groupe
qui nous prennent par les sentiments sur cet album, véritable grand huit émotionnel.
La volupté et la chaleur de cette musique chargée de soul et la voix inimitable de
Marc Sway comme fil rouge de l’album, font de « Tuesday Songs » une oeuvre d’une
densité et d’une homogénéité rares.
Sway a enregistré « Tuesday Songs » aux Dubway Studios à New York en octobre
2009. « Je voulais casser les schémas connus » explique ce chanteur, petit de taille
mais grand par le talent, et de poursuivre « et je voulais revenir aux sources de la
musique ». Autrement dit revenir à une époque où les musiciens étaient tous
rassemblés au studio pour y jouer de la musique ensemble. « C’est comme discuter
avec quelqu’un » confie Sway. « Être assis à une table pour parler et pouvoir
observer en même temps la gestuelle, les mimiques et les émotions de la personne
que l’on a en face de soi, donne à la discussion une qualité toute autre par rapport à
un simple entretien au téléphone ». C’est pourquoi Marc a préféré réunir ses
musiciens autour de lui au studio pour y enregistrer les chansons à chaud au lieu de
travailler tout seul dans son coin, de s’envoyer et de se renvoyer des structures de
morceaux et des sons via le web. La création de l’album prend ainsi la forme d’un
tête-à-tête musical!
« La production de l’album, le voyage à New York et la collaboration avec les
musiciens qui n’avaient encore jamais joué ensemble dans cette formation, tout cela
a été une incroyable aventure » se souvient Marc Sway, un sourire au milieu du
visage. Un rock’n’roll psychologique : les garçons n’ont pas passé des nuits entières
à faire la fête, écumant les soirées déjantées qui font vibrer la Grosse Pomme, mais
ont passé jusqu’à 18 heures par jour à bosser dur en studio. « Après trois jours de
préparation, il ne nous restait plus que six jours pour enregistrer le disque à New
York » se souvient Sway et de reconnaître : « Un objectif ambitieux ». Mais qu’il a
atteint : après quatre jours, les 12 titres sont dans la boîte et au sixième jour tout est
terminé – quant aux musiciens, ils sont sur les rotules. En y repensant, Marc Sway
est encore plus reconnaissant d’avoir pu aller jusqu’au bout de cette expérience:
« Lorsque j’ai présenté ma vision du projet à ma maison de disques, c’est-à-dire
d’enregistrer mon album à NY, l’idée étant de travailler loin de chez moi avec des
musiciens qui n’avaient encore jamais joué ensemble et d’enregistrer le disque en
seulement six jours, on m’a légitimement posé la question si j’étais sûr de mon
coup.»
A l’époque Marc Sway ne peut pas affirmer qu’il l’est : « Je ne pouvais pas garantir le
résultat, mais nous sommes arrivés à la conclusion que pour le savoir il fallait tenter
l’expérience. » déclare Sway en esquissant une nouvelle fois un sourire mutin...
La composition du groupe a été décisive pour réaliser un tel tour de force. Le batteur
suisse de grand renom Jojo Meyer (entre autre Dizzy Gillespie), l’un des meilleurs au
monde, renforce les rangs de l’équipée new-yorkaise. Sway s’entoure aussi d’Oliver
Rockeberger aux claviers, de Jonathan Maron (entre autre Nerd) à la basse, d’Avi
Bortnick à a guitare, du guitariste et co-auteur Jeremy Baer et du producteur Philipp
Schweidler (entre autre Seven), deux Suisses avec lesquels il partage une très
grande complicité. Une équipe, qui est parvenue à réaliser un petit miracle en ce
début de XXIème siècle où la musique est dominée par la technologie, avec un
album qui dégage un sentiment de chaleur, de bien-être et de sérénité.