Biographie
Ce quelque chose venant de l'âme, l’émotion, pas évident à définir, la newcomer Louisa Bey l'a, dans les 11 chansons de son album "Turning me Jazz". Le fait que le titre éponyme prometteur de jazz débute comme un numéro de rock appuyé, pourrait passer comme une ironie de la production, qui sort sur le label au parcours jazz sans faute munichois Enja Records. Mais nous sommes ici en présence d’une production songwriting avec des influences pop, folk, chanson et rock. Auxquels s'ajoute une voix qui, avec sa couleur sombre et avec son émotion, fait toute la différence en comparaison avec un tant de différentes voix alto d'autres chanteuses. (in Jazzpodium 2009)
L’express style - Par Paola Genone « La voix de Louisa Bey est aussi fascinante que déroutante. Timbre éraillé de rockeuse, registre vocal couvrant plusieurs octaves, cette jeune interprète-compositrice captive par son chant puissant, en perpétuel équilibre entre jazz, soul et slam. Sa reprise bluesy d'Everything Is Broken, de Bob Dylan, est poignante, désespérante. Ses propres mélodies plongent l'auditeur dans une atmosphère d'une étrange beauté, évoquant les univers intimistes de Joni Mitchell ou de Rickie Lee Jones. Dotée d'un extraordinaire sens du tempo, Louisa Bey s'immisce entre les instruments et les notes avec la promptitude imprévisible d'un coup de cymbales. L'équilibre harmonieux de ces 12 chansons - entre berceuses et coups de fouet - s'impose comme la marque de fabrique de cette chanteuse inclassable. »
Jazz Thing - (le « Jazzman » allemand) « Un début agréable: Louisa Bey chante Bob Dylan, et non pas un des favoris un peu lourds des années 60, mais "Everything is broken", de son album 'come back' de 1989. Avec ce choix, elle a déjà gagné à moitié. Mais pour le reste, aussi, la jeune française fait un travail plus qu'honorable. Avec son groupe, qui maîtrise à fond un doux groove pop, elle bouge de façon assurée sur la crête étroite entre une sensibilité singer/songwriter, des éléments folk rock et quelques touches de jazz. La chanson du titre de l'album, par contre, n'a vraiment rien à faire avec le jazz: "Turning me jazz" est une joyeuse composition pop. A la fin, Bey visite "Saturday Sun" de Nick Drake - d'une façon tout simple, avec accompagnement piano. Dans le déluge de chanteuses qui nous inonde tous les mois, Louisa Bey (d'ailleurs ancienne manageuse d'une agence de design) fait tout à fait bonne figure. »
Muziq – par Peter Cato « Une chanteuse pas comme les autres, entre intensité jazz, sensualité soul et séduction pop. Elle s’approprie avec classe les chansons des autres – Dylan, Gil Scott-Heron, Nick Drake-, et les siennes nous retiennent tout autant. La production est soignée et ses sidemen brillants (mention à Olivier Louvel). À écouter d’urgence. »
Jazzman (4 étoiles) – par Jean-Marc Gélin « …elle se révèle totalement « bluffante » lorsque l’on découvre sa voix chaude et suave sur des chansons au charme simple et efficace…elle possède cette façon de chanter l’essentiel avec une vraie profondeur des mots et de l’espace. »
Télérama – Sortir par Michel Contat « Naissance d’une chanteuse attachante : voix plaisante et juste, technique proche de l’impeccable. »
Zurban – « une voix profonde, un rien voilé, qui porte en elle une émouvante gravitée. »