Biography
Classer Stockholm Syndrome se révèle être un travail ardu. Certes, le mot rock s'impose directement à notre esprit, les influences de Radiohead, Muse sont là, mais aussi Slipknot et la musique classique, Liszt, Chopin.
Il se dégage en effet une certaine classe de leurs morceaux, où ils arrivent à allier rock atmosphérique avec passages progressifs. La guitare (Samuel Oudot) s'entremêle à un clavier qui pose l’ambiance, la distorsion est utilisée à bon escient et le tout peut monter dans des arpèges fins. La base rythmique est des plus mélodique, là où la basse précise (Anatole Bouduban) est sur certains morceaux des plus oppressante. La batterie (Arthur Harsch) amène l’énergie aux brulots et la finesse aux morceaux les plus calmes. La voix claire de Léonie Castella capable de belles prouesses techniques apporte une cohésion au tout, une saveur.
Les textes sont des plus pessimistes, fin du monde (Necroworld), suicide vue sous différents angles (Human jam), révolution mais après quoi ? (Star erazed), âmes perdues au milieu d’une religion sans dieu (Lost), aliénation, égoïsme des gens qui mène au suicide (Shame), fin du monde, mais vu cette fois par un optimiste ! (Psychedelia)