Depuis ses débuts, l’auteure, compositrice, interprète suisse romande n’a pas suivi une route toute faite. Emigrant d’abord à Paris quelques mois, le temps d’enregistrer son premier album avec Vincent-Marie Bouvot (réalisateur des albums de Zazie, Florent Pagny, Julie Zenatti). Une expérience enrichissante, passionnante, laborieuse parfois. Ce premier opus l’emmènera en concert dans toute la Suisse Romande avec plus d’une cinquantaine de dates, son single « Up & Down » entrera en playlist sur de nombreuses radios suisses telles que la 1ère, Option Musique, LFM, Radio Swiss Pop.
Elle préfère ensuite revenir à ses moutons ou plutôt à ses racines s’éloignant un peu par la même occasion de la chanson française pour se rapprocher plus d’une pop internationale qui la mènera en concert cette fois du côté des USA (New York, Los Angeles et Washington) et puis vers l’est et la Roumanie. Ceci grâce à un 2ème album plus personnel écrit à la maison et créé dans son home studio. « À un moment, je me suis rendue compte que quand je dépendais des autres pour fabriquer mon idée musicale je n’arrivais pas toujours au résultat que je voulais. Du coup, je me suis mise à travailler sur Logic, qui est mon logiciel de prédilection, et j’ai commencé à tester, à m’amuser, à faire des erreurs aussi. Ça m’a aidée à trouver mon son et le ton de ma musique. Ce fut une petite révolution pour moi. »
Elle enregistre ensuite les versions finales de l’album « Oiseau de nuit » avec Xavier Dromard, ingénieur du son des Brigitte et de Tarja Turunen (Nightwish) ainsi qu’avec Jan Pham Huu Trii, guitariste de Calogero, Marina Kaye, Julien Clerc, et de nombreux autres artistes.
Ce qui ressort souvent dans l’univers d’Amélie, c’est la douceur mais aussi le côté sincère et humain et rassembleur, elle tourne un clip avec une centaine de figurants de tous les âges dans les anciennes fonderies de Moudon (VD), elle a aussi été la marraine de l’Association Caméléon qui vient en aide aux jeunes filles aux Philippines.