En première partie Pierre Alain dans ses chansons. En seconde partie Martine de Freudenreich née à Genève. Depuis toujours, la musique, d'une manière ou d'une autre, a été présente dans sa vie, mais devenir chanteuse ne faisait pas partie de ses rêves. Ecrire, oui. Devenir écrivain(e), elle l'a toujours espéré. Adolescente, une passion pour la danse en général et pour la danse moderne, les "Ballets Béjart" en particulier. Cet espoir est resté secret et sans suite. Concrètement, un amour des voyages, des langues et un désir primordial de contact avec les autres dirigent Martine, dans un premier temps, vers des stages dans diverses agences de voyages. Le métier d'hôtesse d'accueil l'attire. Mais rien ne se passe comme prévu. Les aléas de la vie et sa rencontre à 20 ans avec Pierre Alain, ses chansons, son piano, son talent et son charme ont tout chamboulé. Mariage et débuts en tant que chanteuse interprète de ses chansons, dont "Vivre et laisser vivre" qui l'a conduite jusqu'à Montréal pour la finale de "Chantons français" en 1983. S'en suit un 45 Tours chez "Vogue" et un autre, chez Musidisc (à Paris), également avec des chansons de Pierre Alain dont "Différence" qui s'inscrit au Hit-Parade français. 1988, après sa rupture avec lui, elle fait le choix de continuer à chanter en recommençant par l'école de la rue avec guitare, chapeau et des chansons de sa plume. Pascal Sevran l'engage plusieurs fois dans "La Chance aux chansons" sur France 2... Elle enregistre de nouveaux CDs. Du côté de son premier rêve, un début de concrétisation avec la parution de "Namo" et de "Si tu savais Dominique", récits publiés par Jean-Louis Claude (Ed. de l'Atelier Vivant) puis de "Pépites de citron", un insolite recueil de poèmes publié par Lionel Marquis (Ed. Culturalia). En 2004, une grande surprise, un cadeau joyeux : la peinture. Les couleurs s'invitent dans sa vie. «Chanter au P'tit Music Hohl est chaque fois un encouragement à continuer le chemin et un partage bienfaisant» nous précise cette attachante artiste d'une sensibilité à fleur de peau que nous nous réjouissons intensément de revoir et de réentendre sur nos planches.