Première partie, Pierre Alain vous entraînera dans son univers d'auteur-compositeur, poétique, sensible et drôle.
En deuxième partie :
Jean-Luc Fornelli :
«La nature, je la prends avec un sucre…» Celui qui à ses débuts se faisait appeler Gossip, l'inimitable, l'imprévisible Jean-Luc Fornelli nous revient - enfin - avec ses nouveaux haïkukus suisses, fameuses poésies bonsaï, aussi brèves, émouvantes, assassines et tendres qu’hilarantes, qu’il égrenait jovialement pour notre plus grand bonheur dans l’émission La Soupe est pleine ou plus récemment sur Radio Lac. Il en a fait du chemin le coquin, puisqu’elles ont donné naissance à quatre recueils qui rencontrent un succès pas hypocrite (franc donc ah ah ah…) à chaque parution, attendue comme le Messi au Servette, pour ne pas dire moins. Des textes que cette fine lame de l’humour a scandés sur les scènes de la Francophonie, de Paris à Founex, en passant par Bruxelles, Echichens, Gingins, Bellegarde, Confignon, Divonne-les-Bains, Annemasse, Tranchepied et Québec aussi, tiens. Il nous en promet plein d’inédits et même d’un peu osés… Musicien, humoriste, écrivain, comédien, le Genevois nous emmène dans une vivifiante flânerie sarcastique et décalée dont il détient le secret, durant laquelle il tire sur tout ce qui bouge et pousse tout ce qui ne bouge pas. Fornelli, c’est surtout la jouissance du bon mot, l’originalité, l’inattendu, l’art de la pique, de la pointe et de la chute déconcertantes. «La bonne surprise (quasi) permanente», comme l’a si bien relevé Jean Louis David. En bref: Jean-Luc Fornelli, c’est le remontant plus bio que bio qu’il nous faut! Son nouveau recueil Les Aigrettes, journal d’un poète givré même l’été, paru aux Editions du Roc, dont il nous livrera quelques savoureux extraits, ne déroge pas à la règle.