El-Baze grandit dans une famille orientale
aux pieds des sapins helvétiques.
Très vite la scène et la musique apparaissent comme une évidence à ses yeux.
ACTUELLEMENT ELLE EST ACCOMPAGNEE PAR ANTOINE AUBERSON-CLAUDE BURI-FRANCIS VARIS-JEANPIERRE SCHALLER-CYRIL REGAMEY
Sa formation scénique est très riche. Elle la réalise entre Lausanne avec l|EJMA, New York avec Columbia et Alvin Ailey
et Jérusalem pour la musique orientale et traditionnelle.
Les collaborations se font nombreuses et variées, en Suisse
Daniel Perrin,Mathias Demoulin, Gilles Abravanel, Marie Perny,
Heidi Kipfer, Christian Gavillet, Patrick Muller pianiste
d'Erik Truffaz, Lee Maddeford , Pascal Auberson, Pascal Rinaldi, etc...
Passage aussi par le théâtre avec Domenico Carli, Hélène Cattin
et puis le cinéma avec Virginie Otth et la Fabrica et création
autour de Sade avec Michel Voïta.
Collaboration avec la compagnie de danse Sinopia et Etienne Frey.
En France avec Francis Varis, Zé Luis Nascimento, Les Rumberos,
Narciso Saul.
Israel lui ouvre les portes de ses origines avec le génial oudiste Taiseer Elias et le percussionniste de Noa ,Zohar Fresco..
Ses références se sont forgées entre le jazz et la musique
traditionnelle sépharade. La musique du voyage et de l'errance
la passionne et la voix de Fairuz et Noa la porte.
Pour ce qui est de ses inspirations musicales, toutes les citer
serait trop long, alors contentons nous de mentionner Cheikh Raymond,
Titi Robin pour le voyage et Maurane pour le timbre exceptionnel.
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EL-BAZE, gitane céleste.
Point de pierres dans le coeur de cette femme. Mais un chant permanent,
reflet de son âme gitane et généreuse. Sa voix est son instrument,
reliant terre et cosmos, envolée gracieuse ou immersion envoûtante.
Sa vie est voyage,dès sa naissance à Lausanne. C’est là que ses parents, ayant quitté l Algérie, ont posé espoir et bagages dans les années soixante. Une famille typique juive sépharade.
Les influences originelles sont comme des affluents que rien ne peut dessécher. Ce disque intègre ainsi tout ce qui a nourri El-Baze.
Au fil des rondes et repas familiaux, elle se souvient avoir entendu Enrico Macias et Michel Legrand: au fil des rencontres adolescentes puis adultes, d'avoir vibré avec Sarah Vaughan, Ella Fitzgerald, mais aussi avec Maurane et Pascal Auberson.
Rien ne vaut d'aller découvrir le vaste monde, même si on a beau aimer ses racines, sanguines ou territoriales,et sa maison, qui est parfois celle du bonheur.
El-Baze veut d’abord devenir danseuse, puis comédienne: elle file à New York, prend des cours chez Alvin Ailey; elle revient à Lausanne, prend des cours à l EJMA, travaille les percussions et la voix, avec Espée et Audrey Michael... soeur de Pascal Auberson; et la voilà qui repart à Jérusalem, travailler
la musique orientale et traditionnelle. Avant de revenir en terre romande, défricheuse d arts (théâtre, danse, cinéma) ou tisserande de notes et de sons, dans la peau d’artiste ou de programmatrice (au Pois Chiche à Lausanne)
De l’orient à l’occident; du jazz à la java, ou presque. Il n’est pas
innocent que deux de ses fortes rencontres soient celles avec Daniel Perrin et Antoine Auberson- une famille bénite pour El-Baze!
Il y a bien d’autres rencontres musicales fructifiantes, avec Fairuz, Titi Robin ou Cheikh Raymond,ou encore avec tous ceux qui lui ont fait l’amitié de participer à ce disque. Il est à son image: un flux et reflux,bouillonnant ou fluide, de quiétude et de remise en question.
Quête intime pour trouver sa voie. Besoin d’être avec les autres,
mais nécessité d’affermir son identité artistique. Croire que nous
tous égaux en ce monde, mais sans prétériter son propre ego.
El-Baze est ainsi une et plurielle. Elle chante en français et en hébreu, elle aime le groove et la mélopée, elle chante le sable et le ciel, l’amour et les lamentations, les rêves et les voyages – Chayara, en hébreu signifie caravane.
Ce ne sont pas des déserts qu’elle traverse, mais des fleuves,
des forêts, des marchés. Là où se croisent les hommes et les civilisations, là où se mêlent les épices et les prières, l’amitié et l’inconnu.
Nomade curieuse, El-Baze est surtout femme de partage.
Michel Caspary
24 Heures