Fred Burdey est une boule à facettes. Violoniste « mitigé », pianiste passionné, mais soudain fasciné par la voix au point de vivre plusieurs années de son métier de ténor classique, après un master à Amsterdam. Mais aussi peintre (il a tâté des Beaux-Arts) et portraitiste - voyez ci-contre – en même temps que…bio-informaticien. N’a-t-il pas un master en biologie ? Oscillant depuis l’enfance entre l’art et la science, il balance maintenant entre le classique et l’électro-pop.
Le voici lancé à la conquête d’une liberté que la musique classique refuse à ses interprètes. Le pouvoir créateur du mixage le séduit, il s’amuse à exploiter à la fois les arrangements électroniques dansants et la combinaison voix/piano plus lyrique pour faire ressortir des aspects différents de la même chanson. Fred ou l’ambivalence.
Elle l’habite depuis toujours : art et science, musique et peinture, big data dans la bioinformatique et programmation électronique des sons… toujours Fred veut une chose et l’autre : « Ma vie est une perpétuelle oscillation – et ça va continuer. »
Ado, Fred était fan de Gainsbourg et envoûté par « les ambiances froides, détachées » des Pet Shop Boys, ce duo gay qui dure depuis trente ans et l’inspire encore. Ce timide aime la scène mais cultive la solitude jusqu’à atteindre « une sorte d’exaltation de la nostalgie »