Vous avez probablement entendu parler du lac Loch Ness en Ecosse et de son célèbre monstre Nessy. Eh bien vous n’allez surement pas le croire mais le lac Léman en Suisse a son propre monstre ! Ce n’est pas une sorte de dinosaure aquatique comme son homologue des Highlands mais une gigantesque bête à quatre têtes. Après plusieurs apparitions effrayantes en pleine nuit, il a enfin surgit du lac en plein jour et il est prêt à se faire entendre... massivement !
Le plus étrange c’est que la rumeur se répand qu'il joue de la musique rock !
Ai-je attiré votre attention ?
Oui vous l’avez bien deviné, ce monstre particulier est un groupe de rock appelé ...
JETLAKES
Alex, Arthur, David et Gaël ont travaillé d’arrache-pied ces 18 derniers mois à la création, l’arrangement et l’enregistrement de leur premier album en collaboration avec le producteur et ingé-nieur du son international Steve Forward (qui a notamment collaboré avec Stevie Wonder et Paul McCartney) .
Après le succès radio de leur premier EP, « Projections », Jetlakes a enchainé sur une série de con-certs sur les scènes et les festivals romands (Chat Noir à Genève – Bleu Lézard à Lausanne – Gran-de scène du Caribana Festival 2015 – Fête de l'Espoir 2015 – One FM Star Night 2014 à l'Arena de Genève), en passant par l’Expo Milano 2015 et le festival franco-suisse Walk The Line.
« JETLAKES » - L’ALBUM
Premier album né de la discographie du groupe, premier album éponyme. Baptisé du même assemblage de lettres que le nom de leur formation, leur premier opus se nomme sobrement « Jetlakes ». Introduction directe et efficace dans l’univers d’Alex, Arthur, David et de Gaël. Les quatre garçons ont concentré leur création sur les onze titres qui composent le disque plutôt que sur son nom. Leurs compositions s’écoutent, elles ne se lisent pas sur une pochette.
L’histoire de cet album est intimement liée à la complicité musicale du groupe et de Steve Forward, producteur de renom au parcours qui en ferait pâlir plus d’un. Après avoir collaboré avec Stevie Wonder, Paul McCartney, Ray Charles, Depeche Mode ou encore Serge Gainsbourg, Steve Forward a décidé de mettre son talent au profit de celui des Jetlakes. S’il a fait confiance aux quatre Genevois, c’est qu’ils lui ont prouvé qu’ils en valaient la peine.
Des mois de création acharnée, entre Genève et le studio Vega de Carpentras, ont donné naissance à un premier album abouti, aux productions efficaces et travaillées, et au spectre musical ancré dans l’alliance brute du rock et de la pop. Des harmonies propres au genre alliées aux effluves de fraî-cheur de notre temps. Onze titres, onze univers hétéroclites. « Save Our Souls » ouvre le voyage par une étape rageuse sur fond de préoccupations environnementales. La révolte se dévoile crescendo pour se loger dans un jeu de guitare qui emporte sans retenue l’auditeur dans l’honnêteté de l’album. Clin d’oeil à la première influence du groupe : Audioslave. Autre chapitre, autre ambiance. « Thunderstorm » et ses espérances du coeur crochent l’oreille en suggérant l’une des influences du groupe: Coldplay. Pop traditionnelle aux résonances rock et electro. Au fil des titres, on ressentira d’autres monuments du cru qui ont marqué les esprits et la culture musicale du groupe : Foo Fight-ers, U2, Oasis ou encore les Beatles. On se laissera prendre par la mélancolie de « Silver Thread » et « All My Life » , par la patte rock/groove de « Passengers », par le côté hargneux et joueur de « Gonna Get You », par l’entêtant « Breakdown ». Bien plus qu’un groupe aux paroles mielleuses, Jetlakes font partie de ceux qui posent sur disque les causes qui leur tiennent à coeur. A ce chapitre, on s’émouvra devant la douceur des harmonies poétiques, dansant entre colère et espoir, du par-cours d’une réfugiée cristallisée dans « Promised Land ».
Vous l’aurez compris, écouter « Jetlakes », c’est voyager de titre en titre comme d’un pays à l’autre, d’une émotion à l’autre. Toujours dépaysant, jamais lassant.