Il existe encore dans le monde quelques tribus vivant ou ayant vécu sans le moindre contact avec la civilisation. Il y a les Mashco-Piro au Pérou, les Waqyampi en Guyane, le peuple Ayoreo en Bolivie, les Neuf de Pintupi en Australie ou les dangereuses Sentinelles en Inde.
On en connaît l’existence par des témoignages approximatifs, des photos floues, des combats furtifs. Revendiquant fièrement leur territoire et leur autonomie, quelques-unes ont la chance d’être laissées en paix, d’autres sont poussées vers le monde connu par la construction d’autoroutes traversant leur terre.
Du peu qu’on sait, toutes ont leurs particularités, leurs rites et traditions, parfois très particulières car dénuées de toutes influences. Mais aucune tribu n’est aussi étrange que celle des Koburo.
Tout d’abord, alors que la plupart des tribus sont localisées dans un endroit bien précis du globe, on a trouvé des Koburo sur pratiquement tous les continents.
Ensuite, alors que la plupart des peuplades isolées le sont car elles vivent dans des territoires très difficiles d’accès, les Koburo ne semblent pas farouches, vivant parfois dans d’immenses mégapoles. Malgré cela, la coupure avec nos civilisations est totale : bien qu’elles semblent en avoir envie, il est extrêmement difficile de communiquer avec elles, leur langue est un mystère et leur écriture reste indéchiffrable. On ne les a jamais vues utiliser la moindre de nos infrastructures. On ignore où elles dorment, se ravitaillent, se vêtissent.
La première Koburo a été découverte au tournant du 21e siècle, sur l’île de Naoshima (Japon), la suivante 2 ans plus tard, dans le centre de Kinshasa (RDC). A ce jour, seulement 11 Koburo ont été recensées.
Même s’il n’y a aucune raison de douter de leur existence, aucun Koburo mâle n’a encore été identifié.