Les ânes rient de Marie. Ce nom, il faut le lire d’une traite. Comme un train qui passe, un son qui fuse. Car, fanfare de rue ou orchestre d’intérieur, Les ânes rient de Marie est un groupe flamboyant qui allie fête et mouvement. Sa loi ? Réunir le meilleur de la musique klezmer et composer des airs à la manière des Balkans pour amener cette tornade musicale dans les cours ombragées, les allées fleuries, les parcs au plus fort de l’été, les fêtes trépidantes ou les parades d’hiver qui bravent le froid polaire. Fondé en décembre 2011 par Joël Musy, saxophoniste, mais ici au sousaphone, Les ânes rient de Marie rassemble sept musiciens (trompette, soprano, trombone, sousaphone, banjo, accordéon et batterie) qui se connaissent depuis longtemps et partagent la même envie d’une musique traversée, fraternelle, qui réchauffe le cœur et l’esprit au son d’un folklore imaginaire. Celui de l’Est, d’abord, mais surtout, celui de l’ailleurs, d’un endroit à soi, à tous, où on se sent diablement vivant.