Natural Session
Le groupe se forme en 2000, à Nyon. Cinq jeunes, fans de musique et venant d’horizons différents, sont motivés pour construire quelque chose de concret. Ils se lancent dans le reggae et le groupe atteint vite son propre style : une batterie rock, une guitare blues, une voix reggae… Leur premier concert à l’Usine à Gaz de Nyon est un véritable succès. Ceci les motive à aller de l’avant et ils enchaînent au fur et à mesure des concerts dans toute la suisse romande. Au fil du temps, ils affinent leur style, amenant un reggae nouveau. Ils le mélangent à des rythmes cadencés, passant par le ska ou le ragga. Ils aiment aussi toucher au dub et font quelques chansons instrumentales, parfois psychédéliques. On peut retrouver des instruments comme le didjeridoo, le melodica ou l’harmonica, qui rajoutent une touche originale. Ils offrent un show vivant qui donne envie de danser et chanter. Les paroles militantes écrites par le chanteur Chaman font souvent rêver et elles nous emmènent dans un nouveau monde de paix. Leur show est solide et dure parfois jusqu’à deux heures. Natural partage la scène avec des groupes comme Mister Gang, Dub Incorporation, La Substance, K2R Riddim, Prince Allah, Lee Scratch Perry, Moonraisers, Madlighters, ORS Massive, Jahman Gang, Famara, Ina crisis….
En octobre 2003 ils enregistrent leur premier album appel au changement à Axis studio à Genève, pour concrétiser leur musique. Le vernissage a lieu sept mois plus tard à l’Usine à gaz de Nyon et ils réunissent plus de 450 personnes. Ils ont avec eux deux choristes et un percussionniste en plus. Grâce à leur produit, ils peuvent accéder à des scènes telles que Balelec, Paleo et vont même jusqu’en Belgique pour jouer dans un festival reggae.
Malheureusement, les membres du groupe étant jeunes et plein de projets personnels, Natural Session doit se séparer en été 2005. Mais il reste en nos mémoires leur fabuleux parcours à travers toute la Suisse, et leur petit bébé « Appel au Changement » que vous pouvez toujours vous procurez sur le net ou chez vos marchands disquaires.
Quant à leur chanteur Rafa el Chaman, lui continue son chemin à travers la musique, s’alliant en 2006 à la Green Vibe, collectif qui regroupe Keumart et le DJ Mr. Ive-Man. La session natural ainsi n’est pas définitivement perdue….
www.naturalsession.ch
Où est-ce que Natural Session s’est déjà produit ?
Usine à Gaz (Nyon), Décibal (Lausanne), Case à Choc (Neuchâtel), Hermance Open Sky, Undertown (Ge), Zelig (Lausanne), Ned (Montreux), K-Bar (Artamis, Ge),Pâquis (Ge), Balelec (Lausanne), Temps Modernes (Vevey), Paleo festival (Nyon), Aiseaux (Belgique), Piment Rouge (Artamis, Ge)
« Natural Session se veut partisan d’un reggae moderne, au son cadencé par des rythmes rock, des solos blues et des influences jazzy. Une expérience musicale unique emmenée par huit musiciens dont le seul souhait est de faire de cette planète un monde meilleur. Créateur d’une ambiance scénique harmonieuse, le phénomène Natural Session promet un show haut en couleur qui va donner envie de chanter et de danser. Un grand voyage à travers les horizons de leur talent musical »
Paleo festival 2004
« Pour que le message passe plus clairement, les vocalistes de Natural Session ont choisi la langue de Molière. Ils se considèrent eux-mêmes comme « ..militants, observateurs et rêveurs » »
RAGGA magazine no 56, octobre 2004
« On apprécie de comprendre les textes. Des textes qui multiplient les appels au changement, de Nyon aux confins de l’Amazonie… Les arrangements sont pleins de finesse, avec des apports variés qui cassent l’aspect trop répétitif du reggae. On aime cet esprit d’ouverture harmonisé entre paroles et musique »
La Côte, 29.04.04
« Le reggae a ça de beau qu’il est porteur des plus belles utopies. Les Nyonnais de Natural session rêvent d’un monde meilleur, sans guerre ni pollution, où chacun aimerait son voisin, indépendamment de sa couleur ou de sa religion. Bref, un paradis qu’ils (en)chantent plutôt bien. Les textes sont bons, les mélodies agréables et l’énergie évidemment positive. Une bouffée de bon sens qui ne fait pas de mal »
Télétop matin, juillet 2004