Biography
Les Helvètes de NÉNUPHAR IS WHAT WE ARE fondent leur groupe en 2007, cherchant ainsi à rendre hommage à L’Écume des jours de Boris Vian, dont l’héroïne Chloé souffre d’une terrible affection : un nénuphar qui lui pousse dans la poitrine…
Ce n’est qu’en 2013 qu’ils décident de sortir leur premier album afin de donner corps aux époustouflantes tragédies qui crépitent dans leurs singulières chansonnettes. Le disque, intitulé comme par magie «nénuphar is what we are» et publié originellement sur le label BIG IN JAPAN HUGE IN LIECHTENSTEIN RECORDS (désormais diffusé en France via Microcultures), déborde de ritournelles toutes plus croquignolettes les unes que les autres.
Du point de vue – certes outrancier – de la nomenclature systémique, il s’agit très précisément de « tragibordelic pop songs ». NÉNUPHAR IS WHAT WE ARE s’inscrit en effet dans une mouvance inventée de toutes pièces qui soutient avec plus ou moins de circonspection qu’avoir un gros morceau de sandwich au thon coincé dans les dents au moment de rencontrer l’amour de sa vie n’a rien d’ahurissant.
En gros, quoi. Et c’est tout un programme ! D’autant plus que parallèlement à la préparation de leur deuxième album, les membres de NÉNUPHAR IS WHAT WE ARE se sont mis en tête de monter une équipe de curling. Objectif : participer aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 avec la section rythmique au balayage (et le pire, c’est que c’est sérieux !).