📝 Titre: Titanic
🎙 Artiste: Caracals
🎹 Instrumental: Julien Plaza & Niko
🎤 Rec: Caracals
🎛 Mix: Instrumental par Julien Plaza / Voix par Predium
🎚 Mastering: Predium
💿 Projet: E.P Premières griffes
📆 Année: 2022
🎬 Animation Audio: 13pécial Productions

Voix: Sentenz & K.A.S.H Le Mélomane
Basse: Robin Guerne
Guitares: Niko
Claviers: Julien Plaza
Scratchs: Predium
Choeurs: Caracals
Animation Audio: 13pécial Productions

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TITANIC

COUPLET 1 (STZ)
C'est face à ses fautes qu'on regrette, la chaleur des autres, qui nous complète. Celle qu'on pensait notre, on se gangrène en restant sur la côte de nos problème. Décollage, atterrissage, j'ai la tête dans les nuages, mauvais présage, carambolage, mon corps reste dans le cirage.
Je sème ma haine, allège ma peine, j'en perds haleine, me traine à peine sur les cimes qui se dessine. J’hallucine, j'écris des rimes qui m'adoucissent et me durcissent, maximes grandissimes, rarissimes. J'ai pas la force elle me déciment. Je sais pas le faire, je suis indécis. Imbécile narcissique.
Je prends la plume et l'enclume et j‘assume. L’amertume de mon costume me consume. J'aimerais aimer sans être blessé. J'aimerais donner sans être lésé. Etre étranger sans déranger, pouvoir changer le talion en baiser. J 'ai pas la force de vous aider. Je sais pas le faire, je sais pas où plaider.

REFRAIN 1 (K.A.S.H.)
A bord du navire, je guette le rivage. Dans l'euphorie, j'en oublie ton visage. Tandis que la mer essuie les lames. Le vent du nord sèche mes larmes.

COUPLET 2 (STZ)
Dépassé, excédé, les annonces en décalées.
Abusé, dénoncé, le crime reste en liberté.
Les réseaux démantelés, l' Elysée est condamné.
J'accuse et demande des réponses à nos donnés.
Pourquoi se taire, je n'ai que faire de l'hégémonie éphémère. Je m'exaspère, je reste en retrait de l' euphorie monétaire.

REFRAIN 2 (K. A. S. H.)
A bord du navire, je guette le rivage. Dans l'euphorie, j'en oublie ton visage. Tandis que la mer essuie les lames. Le vent du nord sèche mes larmes.
A bord du navire, je guette le rivage. Dans mes souvenirs, j’ai perdu ton visage. Tandis que la mer essuie mes larmes. Le vent emporte tout les chagrins de mon âme.

COUPLET
Prolétaire dans les veines, c'est la terre que je vénère. C'est la peine qui m'enchaîne à mes sœurs et mes frères, sans elle, je suis seul à mes frais car sans eux, même la lumière m’effraie. Mais sans peur, j'assumerais mes fautes. Je ne suis qu'un homme qui accuse ses défauts, comme tout le monde, je me compare aux autres. Et quand les bombes tombent, je me prépare au sombre destin qui unit, ami, ennemi, dans un tournant tragique, guerre psychologique. Homme et métallurgie, rien ne paraît logique. Coup de baguette magique, qui connaît la technique? Pris de panique, le navire coule à pic, pendant que les artistes récitent. Les riches nous quittent comme des rats en fuite. L'orchestre garde le rythme.
TITANIC !