About the Track
- Added on 9 January 2019
- Description
"Solitude" (Feat. Nela)
Textes: Renaud de Crousaz
Voix: Renow & Nela
Composition: Patrik Duruz
Sample: Mass Effect 3
Enregistrements et arrangements: Patrik Duruz (Longshot Studio)
Mix: Patrik Duruz & Christophe Rossier
Mastering: Stéphane Kroug (Studio Electric-Room)Video: Galago Design
- ALBUM disponible sur toutes les plateformes -
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MX3 -- http://mx3.ch/leschroniqueslunatiques
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Soundcloud -- https://soundcloud.com/les-chroniques...Longshot Music©℗ 2018
Youtube -- https://www.youtube.com/c/longshotgeneva
WebSite -- https://www.longshot.ch/
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Email -- longshot@hotmail.chParoles:
C’est l’aube, un froid d’hiver, une robe de brume
Une balade dans la nature à regarder s’enfuir la lune
Un silence inspirant loin du vacarme, loin du métal
Comprendre en le vivant que l’on est un aspirant au calme
Loin de toute cette frénésie ambiante, de ses bruits mécaniques
De ses sirènes d’ambulances, de ses klaxons hystériques
Prendre le temps d’écouter ses alarmes, Laisser couler ses larmes
Se dessiner des sourires entre bonheur et drame
Tellement coupé de mon être absorbé dans la matrice
Les pensées dirigées laissant nous croire qu’on les maîtrise
Pendant que je crée et crie ma révolte et la poste sur youtube
Ma nature désinvolte fait que je suis de ceux qu’on entube
Peut-être par manque de courage ou parce que je me persuade
Que je suis seul à me sentir coupable alors je fuis avec l’orgueil d’un Perceval
Un chevalier sans terre ni attache particulière
Devient un mercenaire plein de peur, l’honneur en bandoulière
Oubliant que la colère est dirigée contre une machine
A chercher un visage pour l’identifié la faire monter sur un ring
Certains cherchent un passant à cogner moi j’ai besoin de causer
De partager sincère des visions et des causes communes
Me lâcher dans la prose comme une muse amusée
Je m’auto m’use à m’user les doigt, les mots fusent et l’émoi fut
Mais mes ruses durent et moi je fuisRefrain
Y’a ceux qui vivent cachés,
Ceux qui s’exposent
Peu importe
Une vie est vite gâchée et on explose
On s’emporte
Le plus marquant dans toutes ses turpitudes
C’est qu’on s’évertue à vivre seul notre solitudeÇa y est c’est l’heure ou même la campagne s’anime
Au bruit lointain des tracteurs s’ajoutent des phares et leurs lueurs malignes
Des yeux dans la pénombre qui se mettent à inventer des ombres
Et m’inventent des histoires de nouvelles pensées m’inondent
Le rythme change, reprend gentiment son cour habituel
Le temps prête la tranquillité avec des intérêts au taux usuel
Le vide se remplit tandis que la vie s’éveille
Les soucis retrouvent leurs nids, les lampadaires ont entendu leur réveil
Des carrés s’illuminent sur les façades, chaque fourmi va se mettre à l’ouvrage
Le café sur la table les yeux qui piquent et la voix grave
Moi je contemple se balai luminaire en savourant cette bouffée d’air
Me sent en sécurité dans cette mélancolie je ne ressens plus la colère
Je vais devoir remettre mon dossard redevenir le pantin docile
Mais je vais rester le renard dans son terrier de ville
Je rêve de chasse aux trésors d’une vie de pirate
Un aventurier dans le tram se voyant sauter de liane en liane
Je voudrais être le héros des autres à défaut d’être le mien
Un Peter pan naïf qui protège sa part de bien
Et le béton mange la vie, défile sur la vitrine au fil du rail
Je regrette que les mots ne se lisent pas sur la peau en braille
Besoin de contact, de toucher, marre de vivre pour cet horizon doré
Besoin de sentir que l’essentiel continue d’exister
Dans toute cette mascarade
Moi j’ai le masque en rade
Besoin d’vérité en rasade
Même quand j’ai le mic en panne
Je reste un oiseau de nuit qui se met à jour petit à petit
Un ermite du cœur qui s’ouvre puis se replieRefrain 1x
J’observe depuis ma banquette
Profite d’un arrêt pour m’informer des manchettes
Ça va d’Al Quaida à Nabila le monde va mal c’est un fait
Mais je vis dans ce pays qui prétend faire les choses bien
Et le bien je dois dire à parfois un goût infect
Les mannequins prennent la pose dans les étals
Les lumières s’allument les richesses s’étalent
Réveillent des fantômes dans le coin des rues
Mon périple touche à sa fin, je me rapproche de mon chez moi
!!! Et se réveille la conscience de la chance de vivre sous un toit
Mais trêve de banalité si j’ai la chance d’avoir ce que j’ai
C’est que d’autres doivent en crever et qu’il n’y a pas de moralité
La balayeuse me dépasse emportant quelques-unes de mes idées fugaces
Plus que quelques mètres l’odeur du pain m’arrête
Mais je suis fatigué enfin prêt à me reposer
On est lundi
Réveille-toi…
La semaine vient de commencer…
On est lundi
Réveille-toi… - Album Les Chroniques Lunatiques
- Year of creation 2018
- Label Longshot Music©℗ 2018
- Director Patrik Duruz
- Tags rap indé, urban, pop, rap
- 141 plays
Credits
Longshot Music©℗ 2018
Merci à Katia www.callykatia.ch (graphisme pochette CD)
et Nela https://www.youtube.com/channel/UCgB9r2TXQNZHn0y_cPKvujw
“Les chroniques Lunatiques” est un projet réalisé par deux cosmonautes qui trouvent l’inspiration dans leurs dérives nocturnes entre poésie lunaire et introspection terre à terre. Trouvant une...