Cette chanson n’est pas une ode au colonialisme, elle évoque une époque fascinante de l’histoire humaine sans chercher à en occulter les conséquences dramatiques pour des millions d’indiens, d’africains ou d’autres peuples maltraités.
Elle traite du point de départ des Grandes Découvertes, donc de la globalisation actuelle de l’économie et de la culture avec toutes ses qualités et ses défauts. L’histoire humaine a-t-elle jamais été une ballade de santé ?
Dédiée à tous les gens qui luttent contre la maladie sous toutes ses formes.
Les Conquérants
(José Maria de Heredia)
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L’azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d’un mirage doré ;
Où, penchés à l’avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l’Océan des étoiles nouvelles.
P.S.: Je m'aperçois avec horreur que j'ai inversé 2 strophes... désolé José-Maria !
;-)
Les Conquérants
Weitere Informationen
Hinzugefügt am 5 April 2020
Credits & Dank
Chant : Jorge Torres Molinero / Caroline Brunner
Composition : Jorge Torres Molinero
Paroles : José-Maria de Heredia
Cette chanson n’est pas une ode au colonialisme, elle évoque une époque fascinante de l’histoire humaine sans chercher à en occulter les conséquences dramatiques pour des millions d’indiens, d’africains ou d’autres peuples maltraités.
Elle traite du point de départ des Grandes Découvertes, donc de la globalisation actuelle de l’économie et de la culture avec toutes ses qualités et ses défauts. L’histoire humaine a-t-elle jamais été une ballade de santé ?
Dédiée à tous les gens qui luttent contre la maladie sous toutes ses formes.
Les Conquérants
(José Maria de Heredia)
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L’azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d’un mirage doré ;
Où, penchés à l’avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l’Océan des étoiles nouvelles.
P.S.: Je m'aperçois avec horreur que j'ai inversé 2 strophes... désolé José-Maria !
;-)
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