Francesco Bartoletti : violoncelle.
Soraya Berent : chant.
Joël Musy : saxophones, serpent.
Nicolas Lambert : guitare.
Du nom de ce mélange d’épice où le Moyen-Orient trempe son pain imbibé d’huile d’olive, Zatar brasse depuis 2013 les saveurs et les émotions. Il propose un cocktail détonant de compositions personnelles, de pièces du répertoire classique que les compères se réapproprient en les ouvrant à l’improvisation, ou encore de thèmes du violoncelliste italien Giovanni Sollima, qui associent des mélodies d’une grande beauté nostalgique à des rythmes méditerranéens.
Le quartette sort son premier album, Terra Aria, en janvier 2016 (VDE-Gallo), et continue sa route plus résolument encore tourné vers le Sud, avec un nouveau répertoire qui vous transportera en Grèce, dans les Balkans, en Espagne, dans le Sud de l’Italie… Tarentelles, chants tziganes, teintes indiennes ou romances macédoniennes, Zatar arrange, compose avec ces influences, et distille un atypique « ethno-jazz de chambre ». À cette mosaïque de langues et de sonorités viennent pafois s’ajouter les images du vidéaste Sandro Santoro, grand scrutateur de plages et de petits sentiers, ou les doigts experts de la percussioniste Catia Olivia (kanjira, tamburello, tamorra, daf, claves et congas).
Zatar a également commencé une collaboration avec la danseuse Alba Lucera, formée durant près de quinze dans le berceau andalou par des maîtres réputés, qui de Séville vole à nous pour rythmer de ses pas et enchanter ces pièces dʼun mélange de flamenco et de danse contemporaine.