Camille Bontempo doit son nom d’artiste au nom de jeune fille de sa grand-mère, « Bontempo » se prononce donc à l’italienne. Le choix fut pourtant fait d’utiliser ce nom artistiquement avant que ses créations ne se portent sur la musique, à l’époque il ne s’agissait que de signer des dessins, et puis, en 2000, les cours de guitare aidant, les premières chansons sont arrivées, et le nom est resté.
Originaire de Genève, en Suisse, Camille grandit dans une famille discrètement baignée de musique, sa mère ayant failli devenir pianiste. Spectactrice des concerts du Victoria Hall dès ses deux ans, c’est « L’oiseau de feu », d’Igor Stravinsky, qu’elle demandera comme premier disque une fois ses quatre printemps venus.
Elève du conservatoire de musique de genève et du conservatoire populaire, ses pas la portent dans diverses classes d’instruments, dont la flûte traversière, la percussion classique, le piano, le basson et la contrebasse. Sa formation se complètera par la guitare, et des approches musicales multi-ethniques (bretonnes, flamencas, tziganes, africaines, séfarades, grecques etc.) grâce aux stages des Ateliers d’Ethnomusicologie.
Camille se nourrit donc musicalement de classique dès le berceau mais surtout de cette identité particulière de sa ville cosmopolite, où les cultures du monde entier communiquent et échangent, partagent et conversent.
Citoyenne du monde avant toute chose, Camille écrit sur bien des sujets, mais il en est un qui l’aura particulièrement touchée récemment, les attentats de Paris de novembre 2015.
Auteur, compositeur, arrangeuse, interprète, Camille a assumé la création de plus de 260 chansons et divers morceaux de spectacle. Elle est aussi l’auteur de nombreuses poésies.
Le théâtre (son premier amour) occupant une place de choix parmis ses passions (elle passera dans son adolescence dans les classes de théâtre du conservatoire, et suivra également une formation cirassienne avec une grande liberté d’apprentissage de la mise en scène), elle revendique une conception globale du métier de musicienne et de créatrice, comme une réunion de tous les arts.
À cette tendance se joint évidemment son amour pour l’art lyrique, elle fut bénévole dans l’association des jeunes abonnés de l’opéra de sa ville et œuvre activement pour la promotion de la musique classique auprès du jeune public.
Camille écrit principalement ses textes en français et en anglais, les deux se mélangeant parfois dans une même chanson. Si son orientation musicale peut être qualifiée « d’éléctro-pop », la jeune femme est pourtant passée par tous les genres, du rock au jazz, en passant par le classique, le folk et la musique latine. C’est donc une musique en perpétuel mouvement qui germe dans son esprit de manière fort prolifique, difficile à classer, Camille dit préférer l’absence d’étiquettes, en musique comme dans le reste de sa vie.